Déclaration de Monaco
Monaco
Elaborée à l’issue du Second Symposium sur l’Acidification des Océans, qui s’est tenu en Principauté du 6 au 9 octobre 2008, la « déclaration de Monaco » cosignée par 155 scientifiques originaires de 26 pays, a été rendue publique dans le cadre du congrès des sciences aquatiques ASLO qui s’est tenu à la fin du mois de janvier à Nice.
Cette déclaration, préfacée par S.A.S le Prince Albert II, vise à interpeller les décideurs politiques sur les enjeux de l’acidification des océans et encourager les efforts de recherche dans ce domaine. Elle appelle à agir sans plus attendre pour réduire de manière décisive les émissions de CO2 afin d’éviter que la modification physico-chimique des océans ne cause des dommages étendus et graves aux écosystèmes marins dont dépend plus de la moitié de la population mondiale pour sa subsistance.
L’acidification des océans est consécutive à l’absorption par l’océan de quantités croissantes de dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique produit par l’activité humaine.
Ce phénomène a des répercussions directes sur les différents organismes nécessitant du calcaire pour leur survie, comme les récifs coralliens, certains mollusques comme les coquillages, et peut ainsi provoquer des désordres de la chaîne alimentaire marine. A terme, ce processus peut ainsi avoir des conséquences importantes sur de nombreuses activités humaines comme le tourisme, l’aquaculture ou l’industrie de la pêche.
Le second symposium sur l’acidification des Océans avait été soutenu par le gouvernement monégasque et la Fondation Prince Albert II de Monaco qui ont œuvré, au travers de cette déclaration, pour donner une dimension plus politique aux résultats mis en exergues par les scientifiques lors de ce colloque.
Outre les références très nombreuses sur le web, cette déclaration a déjà été reprise dans des titres à grand tirage de la presse internationale (New York Times, Libération, le Figaro, le Monde). Cette importante diffusion témoigne de la portée internationale de cette « Déclaration de Monaco » et de la contribution qu’elle apporte à la prise de conscience des dirigeants politiques pour les prochaines échéances internationales dont la réunion de Copenhague en décembre prochain.
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