SAS le Prince Albert II de Monaco participe à la COP 23, à Bonn
Monaco
Du 6 au 17 novembre, les Nations unies ont organisé à Bonn, en Allemagne, leur 23ème conférence sur le climat, la COP 23. L'occasion, pour la communauté internationale, de faire le point sur l'accord de Paris, conclu le 12 décembre 2015, et de rappeler l'urgence à agir pour contenir le réchauffement de la planète.
La 23ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, couramment appelée « COP », pour « Conference of the Parties », était le premier rendez-vous climat présidé par un petit Etat insulaire, les Fidj. Elle a réuni jusqu’au 17 novembre près de 17000 participants dans la cité rhénane.
Le 14 novembre 2017, SAS le Prince Albert II de Monaco a participé à l’évènement organisé par Bertrand Piccard intitulé « The world alliance for efficient solutions ». Ce rendez-vous s’est tenu en présence de Mme Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la convention-cadre des Nations Unis sur les changements climatiques (CCNUCC), M. Eric Solheim, directeur exécutif du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE), M. Rafael Pacchiano Alaman, Secrétaire d’Etat mexicain de l’environnement et des ressources naturelles et M. Maros Sefcovic, Vice-Président de la Commission Européenne chargé de l’Union énergétique.
« Dix-huit mois après l’accomplissement du projet Solar Impulse (…), Nous sommes réunis à nouveau pour une nouvelle aventure. (…) Aujourd'hui vous offrez un outil supplémentaire (…) en unissant les parties prenantes du monde du secteur de la technologique propre. (…) Les actions collectives sont la seule voie pour que des solutions efficaces et durables puissent émerger », a déclaré le Prince, lors de Son allocution.
A l’issue de l’événement, le Souverain a donné le coup d’envoi officiel du compte à rebours des « 1000 solutions efficaces », dans le même esprit qui avait inspiré le départ donné aux pilotes de Solar Impulse.
Le 15 novembre 2017, SEM Bernard Fautrier, a participé à l’événement de haut-niveau « Small Islands, Big Impacts : Blue Action Fund and SIDS lead on Ocean Conservation ». Parmi les invités figuraient le Dr Gerd Mûller, Ministre allemand de la coopération économique et du développement et Isabella Lövin, Ministre suédoise de la Coopération internationale pour le développement et du Climat. L’objectif de cet événement était de mettre en lumière les actions menées par le Blue Action Fund, fonds environnemental qui soutient les écosystèmes marins dans les petits Etats insulaires. Le deuxième objectif était de souligner le rôle des écosystèmes marins dans l’adaptation au changement climatique.
Le 16 Novembre 2017, M. Bernard Fautrier a participé à l’événement « 4 pour 1000 » presidé par Mr Ibrahim Mayaki, prix 2017 de la Fondation et M. Stéphane Le Foll, ancien Ministre Français de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et actuel député de la Sarthe. « 4 pour 1000 » a pour objectif de montrer que sécurité alimentaire et lutte contre les dérèglements climatiques sont complémentaires. La Fondation Prince Albert II a rejoint cette initiative. « Ce projet souligne le potentiel important de stockage du carbone dans les sols, en augmentant leur taux de matière organique. C’est un levier d’atténuation considérable dans une optique de lutte contre le changement climatique qui constitue l’une des préoccupations majeures de la Fondation », a indiqué SEM Bernard Fautrier, lors de son allocution.
Le même jour, M. Bernard Fautrier a participé à un side-event soutenu par la Fondation, l’IUCN, la FFEM et Ramsar Convention on Wetlands, intitulé « Fast tracking and financing coastal and marine nature-based solutions for climate resilience ». L’événement était modéré par Inger Andersen, Directeur General de l’IUCN, avec les interventions respectives de Mme Carole Dieschbourg, Ministre de l’Environnement du Luxembourg, Mme Catherine Mckenna, Ministre de l’Environnement et du changement climatique du Canada, Martha Rojas-Urreggo, Secrétaire Général de Ramsar Convention on Wetlands, Fernando Mora Rodriguez, Vice-Ministre Eau et Océans du Costa Rica, Kosi Latu, Directeur General, du Secretariat of the Pacific Regional Environment Programme et Jean Pierre Gattuso Professeur au CNRS et à l’IDDRI
Alors que l’ambition affichée de la COP 23 était de « viser plus loin, plus vite et tous ensemble », son ouverture a eu lieu cette année dans un contexte marqué par de nombreux phénomènes climatiques extrêmes, parmi lesquels des ouragans dévastateurs, des incendies, des inondations, des sécheresses, une perte de glace, avec des effets sur l’agriculture qui menacent la sécurité alimentaire.
« Partout dans le monde, des milliers de personnes sont en souffrance, abasourdies par le déferlement des forces naturelles contre elles », a déclaré le nouveau Président élu de la COP23, le premier ministre fidjien Frank Bainimarama. « Cela signifie que nous devons honorer pleinement nos engagements et ne pas nous dérober ».