Une avant-première saluée du film « les Gardiennes de la Planète » En présence de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, de Jean Dujardin et de l’équipe du film
Monaco
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Communiqué de presse
Jeudi 9 février, la Fondation Prince Albert II de Monaco et Bien Sur productions ont organisé la projection en avant-première du film « Les Gardiennes de la Planète », en présence de l’acteur oscarisé Jean Dujardin, du réalisateur Jean-Albert Lièvre, et des producteurs Julien Seul et Marc Dujardin. S.A.S. le Prince Albert II de Monaco a assisté à la projection, entouré de M. et Mme Pierre Casiraghi, M. Andrea Casiraghi et Mme Charlotte Casiraghi-Rassam.
Le film « Les Gardiennes de la Planète » adopte un point de vue original : celui de la baleine.
À travers la voix off, c’est elle qui se raconte. Visuellement, ce parti pris produit une expérience sensorielle surprenante où l’on a parfois l’impression d’être dans la peau de l’une d’entre elles. Le réalisateur Jean-Albert Lièvre témoigne :
« Je voulais que le public réalise que nous ne sommes pas la seule société intelligente sur cette terre, nous la partageons avec d’autres sociétés […] Les baleines ont l’expérience des océans, des grands fonds, elles connaissent des courants que l’on ne connaît pas, elles jouent un rôle essentiel pour la sauvegarde des océans, pour le climat, pour nous. Nous sommes tous interconnectés. »
Pour ce film, imaginé comme une « odyssée océanique et cosmique », il a fallu s’approcher au plus près des baleines, et pour ce faire le réalisateur a attaché un soin tout particulier à la préservation de leur tranquillité en minimisant au maximum l’impact du tournage sur l’environnement.
L’acteur Jean Dujardin, qui a prêté sa voix au film, raconte comment est né ce projet de collaboration :
« J’ai été ému par le travail de Jean-Albert, par ces deux ans et demi de chasse à l’image, de rencontres avec des mammifères assez étonnants, totalement extraterrestres. »
A propos de l’exercice de narration, il précise : « Il n’était pas question que je prenne trop de place. C’est un doux équilibre entre les silences, les pleins et les vides, la musique, les sons originels. C’est un exercice assez intéressant. Parfois y mettre un peu de sourire, parfois y mettre un peu de gravité, sans que ce ne soit grave. ». Et d’ajouter : « Le montage est très habile, assez singulier et moderne. Le choix des musiques également, hip-hop, jazz, rock. Évoquer le chant de chaque baleine selon le type de musique, c’est formidable. »
Le producteur Julien Seul partage ce sentiment :
« Nous sommes dans l’émotion, et cela fait prendre conscience des choses. Sans donner de leçons. »
De même que Jean-Albert Lièvre qui ajoute :
« Je préfère essayer d’éduquer par l’émerveillement, par la beauté. »
Une démarche qui fait écho aux actions de la Fondation Prince Albert II de Monaco, comme le souligne Olivier Wenden, Vice-Président et CEO :
« Il nous paraît essentiel, en complément du travail scientifique, et sur la base de celui-ci, de favoriser de nouvelles formes d’engagement à travers des récits qui s’appuient sur le vecteur des émotions pour mieux faire ressentir le message environnemental et l’ancrer dans le cœur du public. »
Un « spectacle immersif » qui nous fait découvrir l’histoire extraordinaire des cétacés, citoyens des océans du monde, essentiels à l’écosystème de notre planète depuis plus de 50 millions d’années.
Un film qui invite à « ralentir, à se laisser faire », conclut Jean Dujardin.
Des projections ont également été organisées pour les scolaires de la Principauté le vendredi 10 février. Le réalisateur Jean-Albert Lièvre a pu échanger avec des élèves de CM1 et CM2 en matinée, répondant à leurs nombreuses questions et transmettant sa passion pour cette espèce singulière. L’après-midi, c’est Philippe Mondielli, Directeur scientifique de la Fondation, qui est intervenu après la projection auprès de classes de 6e et de 5e. L’occasion de rappeler aux jeunes spectateurs qu’au large de la Principauté le Sanctuaire Pelagos concentre aussi de nombreux mammifères marins dont différentes espèces de baleines. Une biodiversité marine riche qu’il nous faut préserver.
Les Gardiennes de la Planète sortira en salle dès le 22 février prochain.
Dossier de presse complet en pièce jointe.