Dates / Durée du projet
Septembre 2012 - Août 2016 / 4 ans
Etude du changement climatique et de ses effets
Monaco
Université de Duke
Duke University Nicholas Institute
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La Duke University propose une évaluation spatiale intégrée des « points critiques de vulnérabilité » régionaux à l’acidification des océans (AO) dans le monde, assortie d’une évaluation visant à déterminer si les recherches actuelles en matière d’AO sont en mesure de renseigner correctement les besoins en politique et en gestion concernant l’AO. L’Université utilisera l’approche déjà développée pour les coquillages aux USA et l’appliquera à l’identification des hotspots de l’AO dans les zones coralligènes. Ces points critiques peuvent inclure des régions où la chimie de l’AO est la plus extrême, comme par exemple les zones d’upwelling (remontée d’eau froide), des régions où les organismes marins sont plus sensibles aux variations de pH ou en ion carbonate, comme les récifs coralliens, ou des régions où les communautés humaines peuvent être moins à même de résister aux modifications environnementales marines, comme les petites communautés côtières dépendant des ressources marines pour leur alimentation et leurs revenus. La Duke University rassemblera des ensembles de données existants dans les domaines des sciences naturelles et sociales grâce à un outil de cartographie géospatiale connu (SeaSketch).
Ce travail renforcera l’activité de synthèse américaine financée par la NSF (www.sesync.org ; "Using Spatial Data and Analysis to Understand the Human Impacts of Ocean Acidification") centrée sur la réalisation d’une analyse similaire des principaux points via une série d’ateliers, mais essentiellement à l’échelle nationale. Les fruits de ce projet sont divers : une carte des points critiques réalisés sur SeaSketch, de multiples articles relatifs aux méthodes et aux résultats, ainsi que des interventions auprès des agences nationales et internationales.