Dates / Durée du projet
Janvier 2010 - Décembre 2015 / 6 ans
Lutte contre la déforestation
Monaco
Canada, Québec
The Pew Charitable Trust
?Phase I :
2010 - 2013
La forêt boréale constitue un des principaux domaines forestiers de la planète, et son permafrost un énorme réservoir de stockage du CO2.
L’objectif du projet est de protéger de la destruction au moins 50% de la forêt boréale du nord Québec. La campagne internationale pour la conservation de la forêt boréale plaide avec des organismes de conservation, des chefs d’entreprise et les communautés ainsi que les chefs aborigènes afin que le développement du Nord du Québec soit précédé d’une planification de la conservation, qui préserverait au moins la moitié de cette région (environ 600 000 km2) sous forme de parcs, réserves et autres zones protégées.
Après plusieurs années de cette campagne, le premier ministre Charest a adopté cette approche pour le « Plan Nord ». Ce projet apportera au Québec un soutien important pour le développement du « Conseil du Nord Durable ».
Phase II :
2013 – 2015
La Campagne Internationale pour la Conservation de la Forêt Boréale collabore avec des organismes de conservation, des chefs d’entreprise et les communautés et chefs aborigènes pour plaider pour que le développement du Nord du Québec soit précédé d’une planification de la conservation, qui préserverait au moins la moitié de cette région (environ 600 000 km2) sous forme de parcs, réserves et autres zones protégées. Sur les 600 000 km2 qui restent, il s’agit d’encourager l’application de normes et de lignes directrices (Le Boreal Forest Conservation Framework) afin de garantir la durabilité du développement et d’assurer qu’il bénéficie aux communautés locales.
Après plusieurs années de cette campagne, le premier ministre Charest a adopté cette approche pour le « Plan Nord ». Ce projet apportera au Québec un soutien important pour le développement du « Conseil du Nord Durable ».
Pour mémo, la Fondation a soutenu la 1ère phase dès 2010, pour un montant total de 150.000 €
Cette seconde phase du projet entend poursuivre avec le gouvernement les objectifs définis lors des années précédentes afin d’assurer la continuité des politiques engagées, et de définir les points critiques d’un projet commun. L’accent sera également mis sur la valorisation des résultats par la création d’un schéma type de développement durable réplicable à l’échelle internationale.
Conclusion suite à l’analyse du 1er rapport sur le projet : « Le changement de gouvernement au Québec a entrainé un ralentissement du projet. Malgré tout, le soutien public reste fort et les engagements ont été conservés par le nouveau gouvernement, laissant espérer que ce ralentissement ne sera que temporaire.
D’autre part, le travail avec divers gouvernements autochtones, ainsi que la participation à des forums internationaux a permis de maintenir le soutien international de ce programme de conservation, ainsi que d’initier une amélioration du processus de sélection du World Heritage Committee de l’UNESCO, qui permettra à terme une intégration des critères environnementaux et culturels dans l’examen des sites. »